Les résultats du jour sont inquiétants pour l’avenir de la Suisse

Un petit oui à la sécurité

La victoire de la gauche pourrait s'avérer être une victoire à la Pyrrhus. C'est maintenant à eux de montrer comment ils souhaitent respecter le fédéralisme et assurer une meilleure compatibilité entre la vie de famille et la vie professionnelle, sans cimenter les rôles traditionnels ou simplement répercuter les coûts sur la population et les entreprises. Le PLR met en garde depuis des années, désormais nos craintes sont devenues réalité. Les résultats du jour et la victoire de la gauche prouvent qu’utiliser des arguments parfois douteux pour tromper l'électorat suisse, sans pour autant proposer de solutions alternatives crédibles est une stratégie qui peut s’avérer payante. Point positif, la population a choisi la responsabilité en matière de sécurité aérienne, en soutenant l’acquisition de nouveaux avions de combat.

 

La Suisse a pris une décision fondamentale : elle souhaite renouveler sa sécurité aérienne et continuer de protéger la population. Dans ce but, les avions en service depuis 1978 et 1996 seront remplacés par de nouveaux appareils, pour un montant maximum de 6 milliards de francs. Durant la campagne, le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et les autres opposants ont multiplié les arguments de nature douteuse, n’ayant de cesse de faire des raccourcis simplistes. Contrairement à ce qui a été prétendu, cet argent ne manquera pas dans les caisses de l’AVS ou du système de santé. Malgré cela, la population a soutenu l'acquisition de nouveaux avions, via le budget ordinaire de l’armée. Durant cette campagne, la gauche et le GSsA ont tenté de cacher leur double-jeu. Car au-delà des avions, ils s'opposent à l'armée en général, sapant ainsi la neutralité et l’indépendance de notre pays.

La « lex Kutter » était surchargée – Un changement de fond est nécessaire
Le PLR s’engage pour la compatibilité de la vie de famille et professionnelle, dans le but de permettre à un maximum de personnes de prendre part au marché du travail. De fait, le PLR soutenait cette proposition de mettre en place d’avantage d’incitations pour que les femmes puissent retourner au travail après leur congé maternité. La proposition était surchargée – notamment en raison des pertes fiscales pour la Confédération – et s'est donc heurtée à une majorité du peuple. La campagne a montré que la seule façon de sortir de l’impasse est de modifier le système d’imposition des couples mariés : il faut passer à une imposition individuelle. La motion qui demande ce changement, déposée en juin 2019 par Christa Markwalder (conseillère nationale PLR, Berne) – avec plus de 100 cosignataires – doit maintenant être traitée rapidement. Le PLR part également du principe que l'initiative parlementaire de Christa Markwalder visant à porter à 25 000 francs la déduction fiscale pour la garde d'enfants va désormais rapidement être traitée et acceptée au Parlement.

Du congé paternité au congé parental
Le congé paternité de deux semaines, imposé par l’État, n’est pas la solution privilégiée par le PLR. Nous préférons que les femmes et les hommes puissent mener leur vie librement et sous leur propre responsabilité. Dans ce but, un congé parental de 16 semaines serait plus adéquat. Il offrirait une solution flexible aux parents, au lieu de cimenter d’anciens modèles, comme le fait malheureusement la solution adoptée aujourd'hui. En outre, les coûts liés au congé paternité constituent un défi supplémentaire pour les PME, surtout en cette période de crise. Le PLR espère que les partis de gauche ne se contenteront pas de laisser les employés et les employeurs financer leurs désirs, mais qu'ils accepteront désormais des mesures qui permettront aux PME de se développer à long terme. Notamment en supprimant les droits de douane sur les produits industriels ou via un assouplissement de la réglementation du travail et un taux de TVA uniforme, qui réduit la bureaucratie et facilite ainsi la vie des PME.

NON à la modification de la loi sur la chasse
Le non à la nouvelle loi sur chasse est une mauvaise nouvelle, spécialement pour tous les cantons directement concernés, qui voulaient trouver une solution aux conflits qui existent entre la faune sauvage, les animaux et les humains. La nouvelle mouture aurait donné davantage de pouvoirs aux cantons pour la régulation des espèces causant des problèmes. Cette volonté est conforme au fédéralisme et à une répartition des tâches entre les cantons et la Confédération, telle que voulue par le PLR en matière d’aménagement du territoire, par exemple. Il appartient maintenant à la Confédération de trouver rapidement des solutions aux problèmes persistants, en collaboration avec les cantons concernés.
 
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