Le PLR demande une stratégie pour la place financière

La motion du groupe libéral-radical pose des jalons pour l'avenir

Suite à la reprise du Credit Suisse par l’UBS, il ne faut pas plus de réglementations, mais une meilleure réglementation. Le groupe parlementaire libéral-radical demande donc, par le biais d'une motion, une nouvelle stratégie pour la place financière. Celle-ci doit viser à minimiser les risques pour les pouvoirs publics, à renforcer la surveillance et à responsabiliser les dirigeants.

La reprise du Credit Suisse par l'UBS représente un changement fondamental pour la place financière suisse. Avec une seule grande banque restante, la situation change également pour l'ensemble de l’économie et du secteur financier. Il est donc nécessaire, afin de limiter les risques, que l’unité suisse du Credit Suisse puisse à nouveau opérer seule. Pour le PLR, il est clair que dans ces conditions, une nouvelle stratégie pour la place financière est nécessaire. C'est la raison pour laquelle le groupe parlementaire libéral-radical a adopté aujourd'hui, lors de sa séance de présessionnelle à Thoune, une motion à ce sujet. Le groupe parlementaire libéral-radical demande de :

  • Réduire les risques – Les risques pour l'État (juridiques et factuels) liés à l'activité des banques d'importance systémique doivent être limités à un niveau supportable et doivent pouvoir être contrôlés. Les mesures doivent être coordonnées au niveau international de manière à ce que la réglementation « too big to fail » puisse également être appliquée. En outre, des règles sont nécessaires pour supprimer les mauvaises incitations dans les systèmes de rémunération. En cas de manquement grave en termes de surveillance au sein d'un établissement, les cadres supérieurs doivent également en assumer les conséquences.

 

  • Renforcer la concurrence – Les entreprises en Suisse – PME et grandes entreprises – doivent pouvoir continuer à bénéficier de services financiers de premier ordre à des conditions avantageuses pour soutenir leurs activités commerciales en Suisse et à l'international. En outre, la concurrence et la capacité d'innovation de la place financière suisse doivent être renforcées.

 

  • Assurer les places de travail – La place financière doit continuer à offrir des emplois attrayants et à contribuer de manière significative à la prospérité de la Suisse par le biais des salaires, des charges sociales et des impôts. Plus de 200’000 emplois peuvent être directement attribués à la place financière, ainsi que des recettes provenant des impôts directs des entreprises et des employés de plus de 10 milliards de francs (BAK Economics, 2022). Cette valeur ajoutée doit être préservée.

La nouvelle stratégie pour la place financière doit en outre tenir compte des conclusions des postulats de commission transmis lors de la session extraordinaire.

Toutes nos revendications et nos positions sur le sauvetage du Credit Suisse sont disponibles sous ce lien : https://www.plr.ch/actualites/sauvetage-cs

 

 

 

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