Le bilan de cette première session de législature est positif

Trois libéraux-radicaux sont aux perchoirs pour l'année 2016

Le groupe libéral-radical clôt cette session sur une note positive. Il se réjouit de l'année 2016 qui verra Johann Schneider-Ammann présider le Conseil fédéral, Christa Markwalder présider le Conseil national et Raphaël Comte présider le Conseil des Etats. En bref, les principaux thèmes abordés durant ces trois semaines ont été :


AVS plus
Désormais, il appartient au peuple de sceller le sort de l'initiative « AVSPlus ». Le Conseil national a rejeté l'initiative proposée par la gauche et les syndicats. En cas d'acceptation de l'initiative, les dépenses annuelles de l'AVS augmenteraient d'environ 4,1 milliards de francs au moment de l'entrée en vigueur en 2018, et même de quelque 5,5 milliards d'ici 2030. En plus d'être onéreuse, cette initiative rate totalement sa cible car le supplément sur la rente n'aiderait pas les retraités les plus pauvres qui verraient leurs prestations complémentaires diminuer, il profiterait cependant aux plus aisés. Nous avons une responsabilité envers les générations futures, la responsabilité de ne pas leur transmettre une AVS exsangue, mais bien une AVS forte dont le financement est assuré pour les prochaines décennies.

Budget 2016
Le groupe parlementaire libéral-radical défend des finances fédérales saines et un Etat responsable. Chaque année, la marge de manœuvre financière se rétrécit dans un contexte économique international morose. Désormais, le budget de la Confédération est négatif puisqu'il affiche un déficit de 496 millions de francs. Le groupe libéral-radical regrette le rejet d'une coupe transversale de 125,2 millions de francs dans les charges de biens et services d'exploitation. Le parlement n'est pas conséquent et valide un budget déficitaire pour l'année 2016. Les dépenses, quasiment stables, atteignent 67,229 milliards et les recettes, en recul d'environ 800 millions, 66,733 milliards.


Il est important d'adopter une politique financière rigoureuse en adéquation avec les nombreux défis et réformes à venir. L'Etat doit montrer l'exemple, le groupe libéral-radical regrette donc la logique dépensière du parlement. Seul élément positif, le budget respecte le frein à l'endettement, même si la marge de manœuvre fond comme neige au soleil. Le groupe RL va continuer à s'engager pour limiter les dépenses et mettre en œuvre les réformes nécessaires.


RIE III
La troisième réforme de l'imposition des entreprises est un des objets les plus importants pour la place économique suisse dans cette législature. Seule une réforme efficace et complète des instruments fiscaux permettra d'empêcher le départ des entreprises. Le groupe libéral-radical soutient le maintien de la procédure actuelle d'imposition partielle des dividendes (50%) adopté par le Conseil des Etats. Une adaptation de la procédure d'imposition partielle n'est aucunement lié aux objectifs de la troisième réforme de l'imposition des entreprises et ne renforcerait pas la compétitivité de la Suisse, au contraire, elle l'affaiblirait. Cependant, le groupe RL regrette le rejet de ses propositions à savoir : la suppression des droits de timbre sur les capitaux propres et pour l'impôt sur le bénéfice corrigé des intérêts.


Economie Verte
Finalement, l'initiative « économie verte » a été rejetée par les deux chambres, il appartient aux citoyens de décider. Concernant le contre-projet il tombe aux oubliettes. Pour le groupe libéral- radical, c'est un fait : l'utilisation des ressources doit être le plus efficace possible et ce dans l'intérêt de l'économie et de la population suisse. Cependant, la loi en vigueur sur la protection de l'environnement, avec les exigences et conditions actuelles, confère une protection suffisante pour préserver notre environnement. Il s'agit juste d'appliquer les mesures existantes, une réglementation supplémentaire est inutile. Elle ne ferait que générer de la bureaucratie supplémentaire et des coûts plus élevés, sans améliorer la protection environnementale. Le groupe libéral-radical rejette l'initiative et soutient l'abandon du contre-projet inutile.


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Contacts
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Thomas Hefti, vice-président du groupe libéral-radical, 079 443 10 10
Beat Walti, vice-président du groupe libéral-radical, 079 296 72 25
Georg Därendinger, chef de la communication, 079 590 98 77
Aurélie Haenni, porte-parole romande, 079 315 78 48

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