Finances fédérales : fixer les priorités

Le PLR salue la nomination par le Conseil fédéral d’un groupe d’experts externe

Depuis plusieurs mois, le budget fédéral est préoccupant et on s’attend à ce que les déficits structurels s’élèvent à moyen terme à 4 milliards de francs par an. Il est dès lors réjouissant de voir que le Conseil fédéral, sous l’impulsion de la ministre des finances Karin Keller-Sutter, mette en place un groupe d’experts chargé de procéder à un examen systématique des tâches et des subventions et d’élaborer des propositions pour réduire le déficit structurel. Le PLR soutient totalement cette mesure et appelle les autres partis et en particulier le PS à faire preuve de responsabilités en ces temps difficiles.

Nous avons un problème avec les dépenses et cela n’est plus tenable. Le Parlement et les autres acteurs ne cessent de demander de nouvelles dépenses. La votation de dimanche dernier a encore détérioré la situation. Ainsi, la croissance des dépenses, particulièrement dans le domaine de l’AVS, va continuer de peser sur les finances fédérales ces prochaines années. Il est dès lors indispensable de fixer des priorités sans quoi la classe moyenne et les PME seront les premières impactées. Par conséquent, le PLR salue la volonté du Conseil fédéral de mettre en place un groupe d’experts externes qui a pour objectif de limiter les déficits structurels et de redonner une marge de manœuvre financière stratégique au Conseil fédéral et au Parlement. Le groupe d'experts pourra ainsi évaluer quelles dépenses sont réellement nécessaires et lesquelles peuvent être supprimées ou réduites afin de rendre l’État plus svelte et donc plus efficace au service de la classe moyenne et des PME.

Le PS doit faire preuve de responsabilités

Malgré cette situation financière difficile, certains partis, et particulièrement le PS, qui rappelons-le a deux conseillers fédéraux, continuent d’agir de façon irresponsable en proposant une longue série des projets coûtants des milliards aux caisses fédérales. Le prochain sur la liste étant l’initiative pour l’allègement des primes. D’autres projets prévoient des nouvelles dépenses importantes. Cela n’est ni sérieux ni responsable. En agissant ainsi, le PS charge ni plus ni moins la classe moyenne et les PME qui feront les frais de cette politique populiste. Nous rappelons au PS que c’est justement grâce à des finances saines (mot-clef : frein à l’endettement) que nous pouvons garantir les prestations et surmonter les crises. Le PLR n’acceptera aucun affaiblissement du frein à l’endettement, adopté par le peuple suisse à plus de 85%, qui a largement fait ses preuves.

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