Les charges administratives en termes de statistique et de contrôle des entreprises peuvent fortement être réduites. D'une part, parce que les autorités collectent souvent les mêmes données plusieurs fois auprès des entreprises lors de sondages. D'autre part, parce que les contrôles non-coordonnés auprès des entrepreneurs génèrent à double des charges administratives. Cela est particulièrement valable pour les contrôles sur le marché du travail (dans le cadre de la loi sur les travailleurs détachés, de la loi sur le travail, du droit sur l'aide sociale, du droit fiscal, des autorités de l'emploi) ou dans le domaine agricole (contrôles dans le cadre de la politique agricole). Une motion déposée par le groupe parlementaire libéral-radical et avec la conseillère nationale Daniela Schneeberger comme porte-parole traite ce sujet. Elle a pour but de supprimer les doublons et ainsi d'alléger la charge administrative des entreprises.
Continuer à saisir les opportunités
Durant les dernières années, la Suisse est devenue un des pays leaders en Europe en matière de gestion des données et jouit d'une excellente renommée. Un traitement sûr des données sensibles est garanti par la loi sur la protection des données, la confidentialité des télécommunications ou encore le secret commercial. Il s'agit d'avantages importants pour la place économique de notre pays. En plus d'un système juridique fiable, la Suisse est un pays reconnu grâce à ses infrastructures optimales, la disponibilité de personnel qualifié et à sa stabilité politique et économique. Des révisions législatives tout comme la menace de nouvelles règlementations pourraient péjorer ces conditions excellentes. Le groupe parlementaire libéral-radical exige dans une interpellation, avec comme porte-parole le conseiller national Marcel Dobler, des réponses claires de la part du Conseil fédéral concernant le maintien de l'attractivité de notre pays dans le cadre de la gestion des données.
Inclure la numérisation dans la planification
Lors des prochaines étapes d'expansion (PRODES) du transport de personnes et de marchandises par voie routière et ferroviaire, une meilleure prise en compte de la numérisation est nécessaire. Le Conseil fédéral se réfère entre autres au scénario de référence des perspectives d'évolution du transport 2040 de l'Office fédéral du développement territorial (ARE). Ce scénario renonce explicitement à la prise en compte de la numérisation et à son influence sur le développement des transports vers de nouvelles formes telles que la conduite autonome, la "shared mobility" ou encore l'utilisation accrue de nouvelles technologies afin d'augmenter les capacités, le chargement ou la qualité des infrastructures routières et ferroviaires. De plus, ne sont pas prises en compte les dernières innovations dans le domaine du travail mobile, du home office ou des vidéoconférences, qui rendent inutile le trajet pour se rendre au travail. Le groupe parlementaire libéral-radical exige également à ce sujet des réponses concrètes au moyen d'une interpellation (porte-parole Thierry Burkart, conseiller national).
Liberté, Cohésion et Innovation – par amour de la Suisse.
Contacts
Ignazio Cassis, président groupe libéral-radical, 079 318 20 30
Thomas Hefti, vice-président groupe libéral-radical, 079 443 10 10
Beat Walti, vice-président groupe libéral-radical, 079 296 72 25
Georg Därendinger, chef de la communication, 079 590 98 77
Arnaud Bonvin, porte-parole romand, 079 277 71 23
Le PLR est le garant du modèle à succès suisse depuis 1848. Grâce à nos compétences économiques, nous assurons à la Suisse des conditions-cadre optimales, afin de préserver les emplois et d’en créer davantage. Nous nous engageons également pour les accords bilatéraux, mais refusons toute adhésion à l’Union européenne.